Notre histoire

Danse, théâtre, musique, ces arts se nourrissent d’une nécessité à exprimer la vie toute entière, les mythes et légendes, les travaux quotidiens, les histoires amoureuses, la révolte et les luttes nécessaires à la condition d’homme. Serge Aimé Coulibaly a rencontré la Compagnie FEEREN à Ouagadougou en 1993 ; il s’y est formé à la comédie, à la danse et à la musique, a pris goût aux longues journées de travail minutieux et a développé sa créativité. En 1998 et 1999, il est amené à chorégraphier les cérémonies d’ouverture de la Coupe d’Afrique de Football et le FESPACO à Ouagadougou.

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Comment continuer alors à progresser et à élargir ses horizons pour trouver une voie personnelle ? Il choisit d’explorer les ailleurs possibles et vient en France en 2001 où il poursuit sa formation auprès de Claude Brumachon et à Danse à Lille, avec Dany Lo Flora Gomez. Tout en restant ouvert aux collaborations variées, il fonde sa compagnie Faso Danse Théâtre en 2002. Dans le même temps, il rencontre Alain Platel et les Ballets C de la B : ce sera le point révélateur du chemin particulier à suivre, de son identité profonde de danseur et de chorégraphe.

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"Je n'arrive point armé de vérités décisives. Ma conscience n'est pas traversée de fulgurances essentielles. Cependant, en toute sérénité, je pense qu'il serait bon que certaines choses soient dites."
Frantz Fanon - Peau Noire, Masques Blancs

FASO DANSE THÉÂTRE Philosophie

Notre philosophie

Naître et vivre son enfance au Burkina pendant la présidence de Thomas Sankara, c’est intégrer au plus tôt un sentiment politique, une préoccupation sincère pour les autres et le devenir d’une nation et d’un continent, c’est développer une conscience globale de son environnement et une lucidité corrosives.
Dans un pays où tout est à construire, la culture est véritablement un enjeu clé ; bâtir un espace de créativité dans l’esprit des gens, ouvrir leur vision, éclairer les évènements subis d’une lumière différente, faire germer des bulles d’espoir ancrées dans les possibilités réelles, bien sûr, cela résonne comme futilités quand tout, nourriture, sécurité, eau, est un combat quotidien.
Mais n’est-ce pas là le seul véritable élan, la source première de toute action ?
Redonner aux peuples leur dignité et les capacités intimes de leur propre évolution, pour un changement fécond, continu et durable.

"Le plus important, je crois, c’est d’avoir amené le peuple à avoir confiance en lui-même, à comprendre que, finalement, il peut s’asseoir et écrire son développement ; il peut s’asseoir et écrire son bonheur ; il peut dire ce qu’il désire. Et en même temps, sentir quel est le prix à payer pour ce bonheur." Thomas Sankara

Faso Danse Théâtre Équipe

NOS COMPAGNONS

Il faut de l’énergie pour amener les mentalités à cheminer autrement, un engagement puissant de toutes ses convictions et de chaque fibre de son corps !
Nous travaillons tous, ensemble, dans nos humanités différentes, à construire pas à pas une œuvre nécessaire où chacun de nous peut se retrouver, réfléchir et se transformer.

``C'est quoi une vie d'homme ? C'est le combat de l'ombre et de la lumière… C'est une lutte entre l'espoir et le désespoir, entre la lucidité et la ferveur… Je suis du côté de l'espérance, mais d'une espérance conquise, lucide, hors de toute naïveté.`` - Aimé Césaire